François Michaud Nérard - Une révolution rituelle
La crémation connaît une expansion spectaculaire en France. D'un taux de 1% en 1980, elle est passée à 30% en 2010 et dépasse 70% dans certains pays d'Europe. Si l'on interroge les Français sur ce qu'ils veulent pour leurs obsèques, la majorité souhaite une crémation et beaucoup désirent que leurs cendres soient dispersées. Pourquoi ce qui a toujours été la pire des indignités - brûler et ne pas avoir de sépulture - est-il devenu une norme sociale ? Quelles sont les motivations affichées ou implicites de ces choix ?